Reminescences
Quand tu pose comme ça mon gars ça me file la chair de poule, à te voir la bouche entrouverte c'est comme si t'offrais à moi, une égérie asexuée mais bien montée, les yeux mi-clos pret à ronronner, jvoudrais te farder, comme une poupée, te garder toute la nuit contre mon flanc, tu vois, moi non plus jsuis pas une fille.
L'odeur de tabac froid & le lac glacé de nos différences.
L'envie de descendre en piqué.
L'inconscience & cette laideur entrainante.
La grace de l'enfance.
& puis ce sont tes lèvres qui aggripent les miennes, tes cheveux qui me caressent dans l'obscurité, tes hanches de fille tes hanches de fille tes hanches de fille, des salières & juste se damner, pour les effleurer encore du bout de ma langue.
Ta salive qui se mèlange & l'alchimie de nos envies, ton sexe juste contre moi, juste, contre, & l'évidence qui s'impose, si je ne t'ais pas, je n'en aurais aucun.
Renoncer à être aimée par les hommes, désormais & à jamais.
______________________________AINSI SOIT-ELLES.
& ca me gave. Ces filles n'ont rien de plus que moi, si ce n'est qu'elles sont belles, & heureuses. Moi aussi je serais heureuse si je plaisais autant. Mais nan. Jamais je serais du coté Marine&Gaelle, jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais, autant me faire une raison, elles y sont toutes, toutes mes putains d'amies sont des putains de chanceuses, & moi je peux crever la bouche ouverte. Bordel, je suis pas assez rieuse pour elles, pas assez cool pour eux, jamais dans un quelconque rapport de seduction, je n'ai ma place nul part nul part nul part, je pourrais crever la bouche ouverte.