Trompe Le Monde

All huddled up with some snowflakes on her knees, all wrapped up in this muggy love atmosphere, triyng to not think about green, white, green stripes on her former room's wall, doing like if she doesn't know she's not from here, feeling the harm of a crocodile hand on her tight, doing like she's a part of the sofa.

She's so far away, and all she really wanna now it's some blood on her dress.

But you know, like hands shakking the fairy dust on the light, like bubbles and old smoke, she can't remove the past, she's stuck with her bad conscience and the bit taste of happiness in the throat                                                         

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     Mousey Whore avait comme qui dirait disparu de la circulation. Aujourd'hui elle revient.

Elle même ne sait pas très bien pourquoi. Elle a cessé d'écrire du jour où elle a recommencé à baiser. Elle a cessé d'écrire tout court, partout, nul part.

L'écriture est-elle donc un substitut au sexe, ou l'inverse ? Ce qui est sur, c'est que l'écriture prend au ventre de la même manière,e t peut combler l'envie sexuelle. Le sexe, ma foi, c'est moins fatiguant. C'est vrai, entre se casser le cul à trouver un truc beau, ou bien, ou intelligent, ou juste, vrai, & se casser le cul à le faire rebondir sur un lit cassé, le deuxième me parait plus facile.

Ouais mais c'est pas un boulot.

& alors, gribouiller des nouvelles de merde non plus.

Pute ou scribouillard ? En aucun cas, écrivain ou call-girl. Y'a un moment faut quand même voir les choses en face, ce que je fais je le fais mal.

Mais j'avais envie de recommencer. Mousey Whore ne se lamente plus. Mousey Whore doit se trouver une raison de se nomemr comme ça. Mousey Whore va devenir un recueil d'écrits en forme de passes se voulant érotico-porno-ennuyants.

Pasque ici c'est comme une petite ruelle, personne n'y va jamais, excepté une personne que j'estime beaucoup & dont je sais qu'elle n'est pas prête de repasser étan donner que j'scribouille plus depuis dix piges.

Mais ?

Mais tout d'abord, Cloître, la dernière nouvelle que je suis en train de scribouiller, une vraie catastrophe, mais dont j'espere trouver l'inspiration ici. Alors je vais mettre le début, puis d'autres écrits, et puis je n'hésiterais à me pomper allégrement, pasque, aprés tout, c'est gratuit nan ?

+ Lucky & Pall Mall + demis & rhum + Midnight Cowboy + bougie + lunettes roses + chansons d'amour + belles dames & ravissante voix + appel à 4h25 pour me supplier de pas tomber quand je nettoyerais les vitres = Bonheur ?...Heureuse, du moins. Occupations d'une nuit blanche : - faire semblant de lire un livre - se déguiser - se prendre en photo - effacer les photos - se déshabiller - se redéguiser - réamménager l'intèrieur - se trouver sinon elle, du moins pas banale - faire des voeux - boire beaucoup de thé & puis aller aux toilettes - se groinfrer de biscuits au chocolat - pleurer parce qu'on s'est goinfrée - ressembler à une vieille hippie - ressembler à une serveuse de drive-in austère - écouter Eels - guetter le soleil - guetter le réveil - avoir envie de dormir - écrire ce qui nous occupe - avoir très envie d'être sous lui - culpabiliser - réfléchir à tout ce que l'avenir impose en changements - avoir peur - fumer - faire de jolis ronds - écouter le ronflement des autres et celui de la chaudière - finir par débiter des conneries - et pis voila_____.

J'ai perdu

Les deux femmes de ma vie

Les deux hommes de ma vie

Je suppose

Qu'il ne me reste

Qu'a pleurer.

J'ai écrit une légende. Mais il faut la finir. Plus que jamais je sens monter en moi le besoin de lui trouver une fin. Je n'ai jamais rien fini de toute ma vie. Je le sens, je suis en train de tout gâcher. Tout s'enchaine. Tout est là. Une belle histoire. Je te l'avais dit, Maman, un jour je serais écrivain. Mais ce n'est pas encore l'heure, pas encore le jour, il faut, que cela soit beau. Quoique. Si je m'inventais mes propres repères ? Mais dans ce cas, rien ne m'empecherais de le faire là, j'en ais tous les moyens, j'en ais tous les moyens, mais, si je rate, je rate tout. plus que jamais je sens que c'est ici que je devrais arrêter. Cela serait si pathétique, si bon.

Maman je serais un écrivain.

J'ai appris Down On Me pour toiCe soir je prendrais cinq cachetsUn de plus que la nuit dernièreParce que demain j'aurais le manque de toiL'euthanasie a du être inventée pour les gens commeMoi

   

   

Voir cette fille au Masculin & ce mec au Féminin s'embrassaient langoureusement au-dessus de moi, tandis que ma Pall-Mall doucement se consumait en saupoudrant mon visage de cendres, avait un côté si surréaliste que j'en ais même oubleir d'avoir mal, sur le coup.

L'alcool & l'herbe ont ces facultés amusantes, de neutraliser la puissante douleur qui s'abat sur vous, le lendemain. Je tremble encore, je le veux, je la veux, je veux me tuer.

Mon meilleur ami sort avec cette fille, qui quand elle vomit se caresse le ventre d'une manière si douce, & son ventre est si plat, que je brûle, & ce n'est pas la liqueur de pêche.

"Une Erreur De Merde"

Tiens, c'est joli, ça, comme surnom, on me l'avait jamais fait.

C'est si peu commun cette histoire.

||| Faisons le point sur ce sentiment. |||

Du vide, qui entraine des décisions à la con, qu'on ne tient pas.

Toujours, le besoin de se remplir.

Théorie du trop plein d'amour, qui pourrit & ainsi creuse les parois artèrielles, mes entrailles qui se déversent, ainsi le vide se crée, & paradoxalement remplit le pauvre être qui n'a rien demandé, qui n'est pas prét, à acceuillir autant.

Autant de néant, que le vent escorte avec les feuilles mortes.

La Grace, c'est lui, la créant avec une douceur infinie, presque exaspérante.

De quoi parlions nous, déja, après avoir abordé ma radinerie tabacologique légendaire, ah oui, de cette fille en cuir rouge qui est une vraie salope, qui suce tout ce qui bouge, de mon corps qui tourne

Ce matin j'allais si bien, pourtant. Les anges, zéro;

"C'est elle ?"

Ouais, c'est moi.

Enfin je sais pas

Tu etais la condition sine qua non de ma raison

Jai toujours su.

Maintenant c'est tellement evident.

Tu es la personne avec qui je ne peux pas mourir.

& si tu m'abandonne je creve la bouche ouverte.

& c'est si limpide.

je vais bientot mourir, sans doute, sans toi.